24.03.2021

Semaine nationale du compostage : les salariés de la start-up Carbiolice témoignent sur leurs pratiques individuelles !

Qui a dit que les cordonniers étaient toujours les plus mal chaussés ? Carbiolice compte 25 salariés, et si professionnellement nous sommes des experts de la biodégradation, personnellement nous sommes également des composteurs avertis ! Découvrez les témoignages de Juliette, Laurent, Clémentine, Adeline, Chloé et Ludivine, tous salariés de Carbiolice, qui ont accepté de jouer le jeu en cette semaine nationale du compostage de proximité !

Si vous n’aviez pas encore les bases : la raison d’être de Carbiolice est d’apporter des solutions innovantes et efficaces pour éliminer la pollution plastique. Et pour cause ! 79% du plastique produit dans le monde termine sa vie, après un usage utile mais souvent bref, entassé dans des décharges ou dispersé dans la nature pour des décennies de pollution. Chaque année, c’est 8 millions de tonnes de plastique qui finissent ainsi dans nos océans…

Avant que ces plastiques n’arrivent dans nos cours d’eau… Carbiolice propose de réinventer la fin de vie du plastique utile sur terre en les rendant 100% biodégradables et 100% compostables.

Concrètement, la start-up a mis au point un additif enzymatique innovant, appelé Evanesto®, qui permet aux emballages et produits riches en PLA (un plastique d’origine végétale) de se transformer en compost, en moins de 200 jours, sans résidu ni toxicité.

Une petite révolution quand on sait que si les biodéchets représentent 30% de nos ordures ménagères résiduelles (OMR), les emballages plastiques en représentent 17%. En revalorisant l’ensemble par le compostage, nous pourrions réduire de près de la moitié le volume de nos poubelles !

Si la pratique du tri des déchets organiques par les particuliers concerne environ 40 %* des Français (principalement par compostage domestique, une minorité par collecte séparée-5%), 39%* déclarent également vouloir le pratiquer (mais ne sont pas encore équipés).

Une bonne nouvelle quand on sait que dans les années qui viennent, de plus en plus de collectivités vont proposer des équipements de revalorisation ! En effet, la loi de Transition énergétique (17 août 2015) et la Directive Européenne n°2018/851 ont fixé un objectif de généralisation du tri à la source des biodéchets d’ici fin 2023. Chaque citoyen devra avoir à sa disposition une solution lui permettant de ne pas jeter ses biodéchets dans les ordures ménagères résiduelles.

Si vous n’êtes toujours pas convaincus de l’intérêt du développement du compostage, même en ville, découvrez les témoignages des salariés de Carbiolice qui vous expliquent pourquoi et comment ils ont sauté le pas, sans attendre 2023 !

Juliette, Ingénieure Innovation : je composte en appartement grâce à un composteur collectif

« Je m’appelle Juliette Brunet, je suis Ingénieure Innovation au sein de la start-up Carbiolice et aujourd’hui je témoigne de ma cuisine pour parler de compost. Moi je composte depuis le début de l’année 2021. Je me suis mise au compostage pour des raisons écologiques d’abord, afin de ramener les végétaux à la terre, mais aussi pour pouvoir diminuer mes déchets ménagers. Enfin, j’ai déménagé à proximité d’un composteur collectif ce qui m’a aidé à me lancer ! Mon équipement est assez simple, j’utilise un seau. La suite elle se passe au composteur collectif, où l’on vient déposer nos déchets, tout en suivant les consignes qui sont indiquées. Pour ma part l’investissement est donc limité et cela me demande également peu de temps : il faut juste être attentif à ce que l’on met dans le composteur. J’y place tout ce qui est épluchures de légumes, de fruits, les coquilles d’œuf et aussi les restes de repas s’il y en a, le marc de café, le thé et la tisane. Le compost peut ensuite être redistribué gratuitement sur demande des habitants, par la commune. Si vous ne compostez pas encore, croyez-moi : cela demande peu de temps, peu d’investissement, surtout si vous vivez comme moi en appartement avec à disposition un composteur collectif. C’est également un geste pour la planète comme on respecte le cycle naturel des végétaux, tout en réduisant drastiquement nos déchets ménagers. Il n’y a plus qu’à y aller, il n’y a plus qu’à composter ! »

Laurent, Responsable des ventes : composter c’est un plaisir et c’est bon pour l’environnement.

« Je m’appelle Laurent Daligault, et je suis Responsable des ventes chez Carbiolice. Je composte depuis 2010, suite à l’incitation de la mairie de ma commune, qui m’a offert un composteur. Nous avons commencé à composter pour valoriser nos déchets, qu’ils soient organiques ou verts. Je suis équipé d’un composteur en bois qui fait à peu près 1m3. Au quotidien, il est nécessaire d’avoir un minimum de rigueur au niveau du tri et de s’occuper régulièrement du compost, en l’aérant, en le mélangeant et en l’humidifiant. Dans mon composteur, nous mettons les épluchures de fruits et légumes, les restes alimentaires, les fleurs fanées, le thé en vrac, le marc de café, mais également tout ce qui est cendres provenant de la cheminée, ou du barbecue. Le compost ensuite, nous l’utilisons soit en terreau pour faire pousser la pelouse, soit en fertilisant pour les plantations ou pour le potager de la maison. Je dirais que le compost cela doit être un plaisir : c’est simple, c’est facile, c’est utile et surtout c’est bon pour l’environnement. »

Clémentine, Directrice R&D industriel : composter, ce serait dommage de s’en priver !

« Je suis Clémentine Arnault, Directrice R&D industriel chez Carbiolice. Je composte depuis quelques années maintenant tout simplement parce qu’on consomme beaucoup de fruits et légumes frais à la maison, que cela génère des biodéchets. Donc dans un premier temps cela permet de diminuer le volume des poubelles et aussi de réutiliser, de donner une seconde vie à ces biodéchets, tout en fertilisant les plantes du jardin. Je suis équipée très simplement d’un composteur de jardin qui est une boîte en bois faite maison, qui est perforée et posée directement sur la terre du jardin. Et dans la cuisine, on a pris l’habitude de mettre un saladier pour y mettre au fur et à mesure tous les biodéchets qu’on génère. Au quotidien, cela nécessite très peu d’investissement. C’est simplement des nouvelles habitudes notamment de cuisine, un saladier pour venir récupérer, collecter les déchets qui sont générés au quotidien avant de les vider de temps en temps dans le compost dans le jardin. Dans notre composteur, on place tout ce qui est épluchures de fruits et légumes, coquilles d’œufs, marc de café, thé en vrac et aussi les coupes d’herbe de jardin. Lorsque le compost est prêt, on l’utilise pour fertiliser les haies, les plantes de jardin et également de temps en temps les plantes d’intérieurs. Si je devais convaincre quelqu’un de se lancer : et bien vraiment composter, c’est facile ! C’est accessible à tous. C’est un processus naturel qui ne nécessite pas beaucoup d’investissement de notre part et donc ce serait dommage de s’en priver ! »

Adeline, Responsable Laboratoire et QHSSE : même nos déchets organiques ont le droit à une seconde chance !

« Je m’appelle Adeline Rambaud, je suis responsable Laboratoire et QHSSE chez Carbiolice. Je composte depuis un an. J’ai investi dans un composteur pour plusieurs raisons : je souhaitais déjà réduire les déchets de ma poubelle grise parce que je sais que sans cela, ils partent à l’incinérateur : c’est vraiment dommage de brûler des déchets organiques alors qu’ils disparaissent dans un composteur en quelques mois…Ensuite, c’était également l’occasion de diminuer la collecte de ma poubelle d’ordures ménagères, un petit plus pour mon porte-monnaie ! Cela m’évite également des trajets à déchèterie : en effet, l’herbe de tonte peut être ajouter dans un composteur. Et enfin, c’était surtout l’opportunité de faire mon propre compost pour mon jardin. Je me suis équipée il y a un an : la SBA (Syndicat du bois de l’Aumône) qui collecte les poubelles dans ma commune, propose aux citoyens l’achat de composteurs de différentes tailles et de différents matériaux à des prix abordables. Dans ce kit, est fourni un aérateur et une petite poubelle ménagère pour ses déchets organiques (10L). Concrètement, au quotidien, je recycle mes sacs fruit et légumes OK compost HOME pour mettre mes épluchures et tous autres déchets organiques, puis je jette ce sac dans ma poubelle compost, comme une poubelle classique. Quand cette dernière est pleine, je vais la vider dans mon composteur. Nous sommes deux personnes dans mon foyer et nous préparons nos repas pour le midi et le soir avec des produits frais, ce qui nous oblige à vider notre poubelle compost une fois par semaine. Pour avoir un beau compost, il est nécessaire qu’il reste humide le plus possible. Dès qu’il commence à pleuvoir il faut penser à ouvrir le capot du composteur ou alors il faut penser à l’arroser. C’est le seul investissement nécessaire au quotidien ! Dans mon composteur, je mets principalement des épluchures de légumes et de fruits, des coquilles d’œufs, un peu d’herbe de tonte. Ensuite, je me sers de mon compost pour mettre au pied de mes rosiers et pour mes parterres de fleurs. Selon moi, composter, c’est vraiment à la portée de tous ! c’est un geste pour l’environnement et pour son porte-monnaie. Même nos déchets organiques ont le droit à une seconde chance !».

Chloé, Responsable Formulation et Développement : une démarche simple qui permet de valoriser ses biodéchets.

« Je m’appelle Chloé et je suis Responsable Formulation et Développement chez Carbiolice. Je composte depuis 2019, tout d’abord pour réduire la quantité de mes déchets mais aussi pour pouvoir valoriser mes biodéchets ! Je suis équipée très simplement, et grâce à la SBA qui propose des tarifs préférentiels pour les habitants des communes gérées par leurs services. Pour se lancer, il suffit d’un composteur, d’un aérateur de compost, d’un peu de place dans son extérieur, et d’un peu de temps (il faut penser à mélanger, arroser et aérer son compost de temps en temps, c’est tout !). Dans mon composteur, je place principalement les déchets alimentaires qui sont compatibles avec le compost, le marc de café mais également quelques déchets végétaux. J’utilise ensuite mon compost dans mon potager, comme fertilisant ! Si vous hésitiez à vous lancer dans le compostage, c’est une démarche vraiment simple, qui demande peu de temps et qui permet de valoriser ses biodéchets 😊 »

Ludivine, stagiaire Ingénieur Matériaux : pour composter, il suffit de se lancer !

« Je m’appelle Ludivine Coudert, je suis stagiaire ingénieur matériaux dans l’équipe formulation et développement chez Carbiolice. Je composte depuis environ 3/4 ans. J’ai un grand composteur d’environ 300 litres chez moi. La mise en place du dispositif (notamment l’acquisition du composteur) n’est vraiment pas chère. Et comme nous avons un grand jardin, obtenir du compost gratuitement est utile pour faciliter la culture de nos plantes ! Ensuite, au quotidien, l’investissement est très faible, il faut juste penser à le remuer de temps en temps donc cela ne revient même pas une dizaine de minutes par semaine de notre temps. Dans mon composteur, je mets les restes alimentaires (coquilles œufs, épluchures, légumes et fruits abîmés), les déchets de jardin (gazon, fleurs fanées). J’utilise le compost pour faciliter le développement de mes plantes. Si vous ne compostez pas encore, croyez-moi, le compostage, ce n’est pas compliqué, ça ne prend pas beaucoup de temps et ce n’est pas contraignant. Cela permet de moins remplir sa poubelle d’ordures ménagères et notamment de changer moins souvent de sac.  En plus, il n’y a pas de gros investissement à faire et on fait un geste supplémentaire pour la planète. Il suffit seulement de se lancer ! »

 PS : si vous ne compostez pas encore, vous avez tout de même le droit de postuler à nos offres d’emploi 

Sources :

Sondage OpinionWay pour Carbiolice, « Les Français et le plastique »-Mars 2020

ADEME – Observatoire 2020

 

 

04.05.2021

1 seconde, c’est le temps nécessaire à la fabrication d’un sac en plastique. 20 minutes, c’est le temps moyen de son utilisation avant d’être jeté. 1 000 ans c’est le temps qu’il mettra pour se décomposer s’il est jeté dans la nature… Parce que pour notre planète, le temps presse, voici 4 grandes solutions pour lutter dès maintenant contre la pollution plastique !

02.04.2021

100 % biosourcé et biodégradable, le PLA est l’un des premiers polymères renouvelables capables de rivaliser avec les polymères classiques en termes de performance, … et d’environnement ! Parce qu’il est aussi trois fois moins émetteur de CO2, et qu’il est déjà disponible sur le marché, le PLA pourrait bien réconcilier plastique et planète. On vous dit tout sur ce bioplastique !

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Qui a dit que les cordonniers étaient toujours les plus mal chaussés ? Carbiolice compte 25 salariés, et si professionnellement nous sommes des experts de la biodégradation, personnellement nous sommes également des composteurs avertis ! Découvrez les témoignages de Juliette, Laurent, Clémentine, Adeline, Chloé et Ludivine, tous salariés de Carbiolice, qui ont accepté de jouer le jeu en cette semaine nationale du compostage de proximité !